l' histoire des Mesrine

Joseph Mesrine avait grandit dans un petit quartier tranquille à l'est de MillCity. Son enfance fut paisible mais ses fréquentations et son goût prononcé pour l’adrénaline et l'argent facile l’avait conduit dés son plus jeune âge a la quête de petits larcins. Ceci avait commencé, comme bien souvent, par des petits vols à l’étalage sans conséquence dans les diverses épiceries du quartier ; toujours en compagnie de ses deux voisins : Yann Stadinos et Mattiew Dos Senpart.
Dans ce bled où la « fauche » n’était pas coutume, les trois gamins se sont vite fait remarqués ; mais ils avaient toujours réussi à le cacher à leurs parents. C’est le lendemain de leur première arrestation que les p’tits voyous avaient décidé de s’organiser.
En effet, après être venu les chercher au petit commissariat de MillCity, leur paternel respectif voulais leur faire passer l’ envi de recommencer, par la manière forte. Ca aurait pu être efficace, mais ça les a seulement convaincu de ne plus jamais se faire prendre. Si Mattiew n’avait reçu qu’une bonne gifle et une interdiction de sortir de chez lui pendant plusieures semaines, Joseph et Yann avaient dégusté sévère. Leur père avait les mêmes méthodes : la ceinture. La « chance » de Joseph, contrairement à Yann, c’était que son vieux ne buvait pas. Ce qui faisait une grosse différence à en croire la comparaison de leur dos lacéré par le cuir épais de la ceinture. Ce jour la, ils ont convenu que tous leurs délits, si minime qu’il soit, devait être réfléchit, étudié, planifié, pour ne laisser aucune place a l’imprévu et ainsi prendre aucun risque de se faire coincer.
Ils devaient avoir entre 13 et 15 ans ; ils s’étaient fait pincer la veille chez un marchand de chaussures à quelques pâtés de maisons d’où ils habitaient. Mattiew avait flashé sur une paire de mocassins blancs exposés en vitrine, qui devait valoir la bagatelle de 4 semaines de salaire pour son père. Après avoir convaincu sans peine ses deux acolytes, ils étaient entrés confiant tous les trois dans la boutique. Joseph avait joué le « gosse de riche » intéressé sous le regard sceptique du patron. Il avait parcouru des yeux le petit magasin et s’était arrêté sur une paire de soulier en cuir.
-Ce model, en 38 s’il vous plait. Avait il réclamé.
-Est-ce que tu as de quoi payer mon garçon ?
-Ma mère va arriver monsieur. Elle est à la boulangerie. Avait il répondu en montrant du doigt une bourgeoise coquette qui entrait dans la boutique d’en face.
-Je vais te chercher ça. Dit le marchand rassuré.
Le vieux était a peine entré dans l’arrière boutique que Mattiew était déjà dans la vitrine.
Joseph et Yann se dirigeaient vers la sortie en embarquant au passage chacun une pair de chaussure au hasard. Mattiew les avait rejoint devant la porte et, alors qu’il tendait le bras pour attraper la poignée et déguerpir au plus vite, celle-ci s’ouvrit brusquement, activant le carillon et laissant apparaître l’uniforme bleu nuit d’un policier. Dans la précipitation, obnubilé par ses chaussures, Mattiew avait oublié les badauds qui flânaient dans les rues et qui de l’extérieure était les témoins numéro un de son délit. Le flic avait tout vu de dehors. Après avoir saisi les chaussures mais sans les rendre au patron de la boutique, il les avait emmené au commissariat et avait prévenu leurs parents. Il a affirmé à ces derniers que les gamins refusaient de dire où ils avaient planqué les chaussures et leur demander de payer. Yann et Joseph s’étaient promis de se venger de ce ripou.

Après cet événement, les choses avaient évolué très vite. Ils arrivaient à l’age ou les ados découvrent le tabac, l’alcool et le sexe et comprirent vite qu’il y avait moyen de s’en mettre plein les poches. Ils avaient donc décidé de se lancer dans le cambriolage des bars et tabacs.
Le premier cambriolage de Joseph avait eut lieu peu de temps avant son seizième anniversaire. Tout s’était bien passé. Puis l’occasionnel est devenu courant. Pendant un an, ces trois gamins plein d’audace avaient réussi tous leurs coups sans jamais se faire prendre ni même éveillé les soupçons de leurs parents qui étaient certains que la correction infligée les avaient dissuadés pour toujours. Toutes leur recettes été mises en commun et planquées dans les sous sol du bar que tenait le père Stadinos (un des rares bar de la ville qui n’ait pas était cambriolé). Cette planque était plus que sure ; le père de Yann Stadinos était réputé pour être un soiffard invétéré et tout le monde le savait incapable d’effectuer un cambriolage. De toute façon s’était concrètement impossible puisqu’ il buvait toute la journée avec ses clients, son bar était ouvert tous les jours de la semaine, même le dimanche (mais seulement après la messe) et quand il le quittait, s’il y arrivait, s’était le plus souvent en rampant et en vomissant son vin. On ne viendrait donc pas chercher chez lui. Les garçons savaient que la cave était certainement le lieu de prédilection de l’ivrogne, mais ils savaient que ce dernier ne trouverait jamais la grosse malle dissimulée sous une montagne de caisse pleine de bouteille de vide. Le « Q.G. » s’était donc installé chez Yann, avec au moins une réunion par semaine, sans la crainte d’être dérangés par le propriétaire des lieus au beau milieu de la nuit. Toute une fanfare n’aurait pas suffit a réveiller ce poivrot, alors les mal fra pouvait compter leurs billets tranquille. La mère de Yann ne les dérangerait pas non plus puisqu’ elle avait pris la clé des champs à la vue de la déchéance de son mari ; Yann n’avait pas dix ans quand elle est partit. Les trois garçons n’avaient donc jamais été inquiétés.
C’est dans cette cave que les jeunes braqueurs avaient élaborés leur premier gros coup. Les trois compères avaient mis au point pendant plusieurs jours (sur le terrain) et plusieurs nuits (pour la théorie) un plan sans faille qui allait, sans qu’ils le sache à ce moment, leur faire prendre un tremplin décisif.
MillCity était une petite ville certes, mais était connut pour son équipe de football. Elle possédait, et s’était sa fierté, un très grand stade qui accueillait chaque année les meilleures équipes seniors de la région pour un grand tournoi officiel qui se déroulait sur une semaine entière. Les vainqueurs de ce tournoi rencontraient les vainqueurs des autres régions dans un tournoi final.
Cet événement rassemblait bien entendu tous les habitants de la petite ville mais aussi de fervents supporters venant de toute la région. Et les supporter, ils ont soif, et ne se désaltèrent pas au « Pchit » et à la menthe a l’eau. Ca n’avait pas échappé au maire et aux organisateurs de l’événement qui avaient surtout vu en ce tournoi, loin de l’engagement sportif, le coté fort lucratif de la buvette géante. Ca n’avait pas échappé non plus à Joseph et Mattiew qui jouaient, à l’époque, dans l’équipe cadette de MillCity.
L’année précédente, tandis que leurs camarades s’entraînaient, ils avaient était embauchés pour décharger les 2 camions de ravitaillement Citroën qui avait fait la route depuis MonclerLand (ville deux foi plus grande situé à cent kilomètres environ au sud de MillCity) remplit à raz de tonneaux de vin, fûts de bière, caisses de whisky et autres alcool en tout genre. Encadré de cinq dirigeants, Joseph avait été terriblement frustré de ne pouvoir chaparder une seule bouteille. Mattiew de son coté, qui été un redoutable pic pocket, et qui avait viré cleptomane, avait réussi, sans que personne ne s’ en aperçoive, a dérober deux bouteilles de whisky qui leur avaient permis de passer une soirée de plus a l’œil.
Cette année, c’était décidé, ils sortiraient de ce lieu avec bien plus que ça.
Le jour de l’arrivée du convoi, Mattiew et Joseph s’étaient naturellement portés volontaire pour décharger les camions. Pas question, pour l’instant, de voler quoique ce soit. Ils devaient simplement repérer les lieus avec précision….

Histoire passionnante !! J'ai lu ça avec beaucoup d'attention !

Merci 1000 fois pour tes compliments Wizzard, ca fait plaisir.
Une suite est prévu, faut juste que je m' y mette, mais avec moi ca peut prendre longtemps...
Ceux qui me connaissent reel auront reconu les personnages et le lieu de l' action.
Sinon j' incite tout le monde a participer activement a cette rubrique, toutes les histoires que j' ai lu jusqu' a présent sont géniales,trés bien ecrites (je suis imprétionné, y a pas vraiement de tete de litéraire dans la bande), imaginative et elles ne se ressemblent pas; alors a vos plumes!!!