[color=red]$$$$$$LAS VEGAS $$$$$$[/color]

Nous nous dirigeâmes donc tout les cinq vers les escaliers. L’ambiance était chaude, la sueur perlait le long de mon masque à gaz que j’enlevai aussitôt pour une meilleure visibilité. Je vis l’excitation dans les yeux de mes camarades, l’adrénaline du combat précédant les avaient boostés à leur summum. Dans un état pareil le pouls augmente et le cerveau fabrique l’adrénaline qui sera nécessaire pour passer la porte qui mène au rez de chaussée. Jack l’ouvrit d’un coup de pied violant, la porte en bois s’éclata en morceaux contre le mur dans un bruit qui résonna dans toute la bâtisse. Nous arrivâmes dans le hall d’entrée de la planque de Biaggi. Celui-ci était recouvert d’un carrelage à damier blanc et noir et une commode de fabrication Italienne, où était posé le téléphone et autres objets de communication,elle était située contre le mur de l’autre côté de la pièce.

Je n’eu pas plus de temps pour faire du touriste, qu’une rafale d’AK47 nous accueillit. Nous nous dispersâmes dans le hall et nous mirent à couvert où nous pûmes avoir une vue d’ensemble. Juste trois gardes nous attendaient dans le hall, Carmine me regarda dans les yeux et je vis une part de folie dans son regard. Il se leva dans un geste qui me parut être au ralenti, il pointa son arme en direction des trois connards et tira tout en lançant un message à ses agresseurs « ça c’est pour Math !». Il ne lui suffit que de trois balles pour les liquider, le sang gicla sur le mur des escaliers qui menaient dans les étages, tachant les tableaux de famille qui y étaient accrochés. Je passai devant, en demandant le M16 de Sakura. Celle-ci me le passa sans une certaine réticence.
- Je ne vais pas te le casser ! Lui dis-je.
Je m’avançai tout doucement dans les escaliers. Je savais que des mecs m’attendaient là haut, mais il fallait évaluer la situation avant d’attaquer. Je positionnai un petit miroir sur le canon du fusil et le passai entre les barreaux.

-Trois connards à gauche et deux à droite. Chuchotai je aux autres.
Sakura et Jack me firent signe de m’en occuper. Je mis dans le lance grenade, sous le M16, une grenade aveuglante et comptai jusqu'à trois. La détonation de l’arme fût suivit d’une lumière aveuglante. Je me levai aussitôt et allumé tout se qui se frottaient les yeux et étaient désorientés. J’avais l’impression de tirai aux pigeons, des corps inanimés jonchaient le sol maintenant et la route vers les chambres étaient libre. Je regardai tous le monde et lançai je :
-En avant c’est le dernier acte !

Le sang avait réussi à tacher le plafond du premier étage. Nous progressâmes petit par petit jusqu'à la pièce principale de la maison. En ouvrant la porte nous vîmes un Biaggi assis dans son coin. La peur se lisait dans ses yeux.
-Ne –ne Me tuaient pas s’ils vous plait.
-Pas encore fils de pute on a besoin de toi. Lui lança Carmine tout en lui crachant au visage.
Nous quittâmes les lieux au plus vite, le bruit des détonations avait du mettre la puce à l’oreille des voisins. Nous prîmes le chemin de l’aéroport et chargèrent Biaggi dans l’avion du casino direction Miami. Le but de la manœuvre était de dérouter Biaggi et de l’enlever du milieu où il aurait pus êtres aidé et retrouvé. Nous montâmes Sakura et moi dans l’avion, pour mener l’interrogatoire en plein vol.

. Carmine et Jack, rentrerai à Casino, moins on serait à êtres absent, moins de soupçons seraient sur nous. Le jet décolla des que la porte de l’avion se referma sur nous. Je poussai Biaggi dans le couloir, il s’entrava dans les siéges et tomba. Je lui enlevai le scotch noir posé sur ses yeux, ceci lui valu une épilation des sourcils toute en souffrance. Malgré l’étonnement dans ses yeux, il n’avait pas l’air effrayé par notre vus. Sakura fit asseoir l’homme et lui enleva ses entraves et son bâillon.
-Je vais pas te la faire à l’envers on est la pour te faire parler. A cette altitude tu peux hurler, il y’a personne pour t’entendre. Alors le mieux pour toi c’est de parler.
-Je te dirai rien salope ! Lui rétorqua t’il.
-Ok prend le comme cela, fait l’homme. Lui répondit-t elle.

Elle s’assit dans l’un des grands fauteuils de cuir et se servit une coupe de champagne. Je m’approchai de Biaggi, je mis ma main dans ma poche et en sorti une petite lame aiguisée. Et d’un geste rapide et précis, je lui enfonçai dans la main entre les deux tendons. Il se mit à hurler.
-Va s’y chiale tant que tu veux. On n’a pas fini. Vodka…….

Sakura me servit un verre et en remplit un autre. Celui-ci se retrouva sur la main de Biaggi.
-Tient, ta gueule ! Cela va désinfecté. Lui dit je sur le ton de la rigolade.
L’alcool s’infiltra dans les chairs sanguinolentes de la main, lui fessant sortir de ses entrailles un cri de douleur couvrant le bruit des réacteurs de l’avion.
-Bon c’est simple qui ta donné l’ordre ? Et Pourquoi ? Lui demandai-je.
-Va te faire foutre, je te dirai rien. Me répondit il les yeux injectés de sang et remplis de larmes.
-Mauvaise réponse !
Et je tournai la lame. Il lâcha un dernier cri et tomba dans les pommes suite à la douleur aiguë.
-Putain c’est vraiment une tarlouze !
-Attend je le réveil. Je pris un petit flacon d’éther et lui passai sous le nez. Il fut prit d’un haut le cœur et rouvrit les yeux. Il était en sueur, ses mains étaient moites, son pouls augmenta rapidement, et ses yeux divaguaient dans le vide.
-Je repose la question qui et pourquoi ?
-Il cracha en ma direction et cela fût l’élément déclencheur pour Saku. Je la vis virer au rouge et prendre son sac. Elle en sortit un gant en maille de fer.
-Fini la rigolade…..
-Tu vas faire quoi salope me taper ? Vas y je suis Sado maso. Lui rétorqua Biaggi.
-Moi rien, je vais laissé ma copine continuer.
Elle prit au fond du sac, une petite boite noire et l’ouvrit.
-Je te présente la veuve noire, le venin le plus mortelle du règne animal.
Biaggi fit un bond en arrière lorsque Sakura lui posa sur la joue.
Ne bouge pas, sinon elle mord, son venin est un neurotoxique, il agit direct sur ton système nerveux en une heure environ.
-Aie ! Putain ! Elle m’a piqué ! Putain ! Elle m’a piqué !
Biaggi était devenu blanc de peur, sur sa joue deux petits points rouges étaient apparus signe de la morsure de l’araignée. Sakura lui enleva et la rangea dans sa boite.
Elle sortit une petite fiole et lui présenta comme l’antidote. Elle lui expliqua qu’il avait encore une heure avant une paralysie faciale vu quel l’avait mordu sur la joue, s’en suivra une accélération du rythme cardiaque et un effet de crampes dans tout le corps, puis la mort.
-Putain donne le moi je te dirai tout se que tu veux.
-Attend on a encore du temps balance avant.
-C’est Barzotty lui-même qui m’a donné l’ordre de tirer mais au départ la cible était le nouveau directeur du casino et le proprio.
-Pourquoi ?
-Je sais pas, il voulait que le casino se retrouve sans personnes aux commandes je pense. S’il vous plait donnai moi l’antidote.
-Quand pense tu Sam ? Me demanda t’elle.
Je lui répondis qu’il n’en savait pas plus, qu’il était terrifié de mourir et de plus il était juste l’exécutant. Si on voulait en savoir plus il fallait viser directement Barzotty.
-Bon mon collègue a jugé que tu n’en savais pas plus. En revoir et bonne nuit.
Elle sorti de derrière le siège de Biaggi le katana qui y’était caché et lui trancha la tête.
-C’est plus simple pour arrêter le venin. Dit elle en rigolant.
Ca c’est sur ! Lui Répondis je.
Pour l’anecdote le venin de la veuve noire n’est pas mortelle pour tout le monde juste les personnes âgés, les gens en mauvaise santé et les enfants. C’est fou comme les gens on peur de se qu’il ne connaisse pas.
Le téléphone se mit à sonner dans l’avion.
-Sam c’est Carmine, on a un problème, dès que tu arrive, t’attends Francky et vous revenez à Vegas.
-Ok pas de problème.

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Jack et Carmine regardèrent le jet s’élever du tarmac de l’aéroport Mc Carran.
-Bon, Biaggi est dans l’avion s’il sait quelque chose, Sam et Sakura le feront cracher. Lança Jack. On y va ? J’ai envi de faire la fête après cette bataille.
- Sans moi vieux, je repars demain pour New York. Lui répondit-il.
-Pas de problème j’appellerai Bob.
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Le Snoocker était devenu la boite de nuit à la mode à Vegas depuis son rachat. Tout le gratin de la ville fessait la queue pour pouvoir rentrer. Les files d’attente se prolongeaient jusqu’aux trottoirs d’en face. Les voitures des stars en passage à vice city se serraient sur le parking privé. Et les plus belles filles se comptaient par dizaine. Jack et Bob arrivèrent dans la DB7 prêtait par le casino pour l’occasion. Ils remarquèrent tout de suite deux filles qui usaient de leurs charmes devant le portier. Bob klaxonna et fit signe au videur de les laisser entrer. Il se gara à coté de l’entrée et dit à leurs futures proies de les attendre à l’intérieur. Il donna les clés de la voiture au mec chargeait du parking et salua Said. Il les accueilli à bras ouverts. Jack lui demanda comme était l’ambiance aujourd’hui. Le colosse, lui répondit que c’était chaud, l’équipe d’une grosse production d’Hollywood était venu pour fêter le bouclage du dernier film qui allait crever le box office.
-On va leur dire bonjour, cela sert toujours d’avoir des connexions dans le marché du film. Lui répondit Jack.
Ils rentrèrent dans la boite et mirent un coup d’œil vite fait en direction de la piste, histoire de voir si les deux filles qu’ils avaient vu à l’entrée étaient là. La boite était bondée de monde, l’équipe de ciné avait réservé un coin VIP rien que pour eux. Comme l’avait dit Said l’ambiance était là, le DJ passait le quart d’heure « she is on fire » et tout le monde se prenait pour Scarface. Jack répondit au salut du barman et lui fit signe de lui monter ce qu’il fallait à leur table. Il demanda au premier videur de retrouver les deux filles. Puis il commanda une bouteille de champagne et la fit offrir pour l’équipe de production. Il glissa dans l’oreille du serveur de dire que pour cette petite bande c’était open bar. Ils montèrent les escaliers qui les menèrent dans la mezzanine surplombant la piste de danse.

Said les rejoignis avec les deux filles qu’il avait laissé passé plus tot. Jack leurs fit signe de s’asseoir et dit à Said qu’il ne voulait pas etres dérangé. Comme Bob était déjà parti sur la piste de danse, il put en toute quiétude faire son choix.
-Bonjour medemoiselles, je me présente je m’appel Jack et mon collègue qui danse comme une rave au milieu de la piste ce nomme Bob. Jack désigna du doigt Bob au milieu de la foule. Il venait déjà de se faire remarqué par quelque gus qui s’étaient fait bruler par son Montecristo en dansant. Les deux trois videurs s’occupérent des deux mecs qui voulaient un peut plus que des excuses.
-Vous buvez quelque chose ? pardon je ne connaîs même pas vos nom ?
La brune aux yeux d’un noir de jaie lui dit qu’elle s’apellait Shakira. Elle était très mince et était vetu d’une robe du soir noire qui lui laissait aparaitres ses bras nus. Sur son épaule droite un tatouage léger se laissé deviner: une rose noire. L’autre fille de type asiatique se presenta comme s’appelant Sonia. Elle portait une robe de style chinois d’une couleur verte.
Bob arriva aussitôt la commande passée et s’asseya à coté de Sonia. Il fit un clin d’œil en direction de Jack pour le prevenir qu’il avait flaché sur elle. Heureusement pour Jack, Shakira lui plaisai plus. Elle avait quelque chose de rebelle dans sa façon de se tenir mais de la grace emannait de ses paroles. Dix minutes après avoir fait connaissance les deux couples decendirent sur la piste de danse. Jack commença à éfleurer la rose noire et conclu dans les dix minutes suivante. L’ambiance était chaude, lorsqu’un mec, un cubain, avança vers nos deux tombeurs. Le gus était fringué comme un de ses chanteur latinos, pantalon moulant de couleur violet avec pates d’éléphant, la chemise à jabot orange était ouverte sur un pendentif representant une croix et pour conclure le tout, des lunettes Lacoste année 70 avec verre fumés et pento dans les cheuveux pour les faire tenir en arrière.
-Hé poufiase que fait tu la avec ce gringos ? lança t’il en direction de Shakira.
Jack rapliqua directement :
-Tu connais ce ricky Martins des bacs à sable ? Que veux tu ? Ta dix secondes pour te faire connaître .
-C’est ma meuf que tu te tappe connard, cette salope me trompe avec ta gueule de con.
Bob se mit derrière le latino et le cacha de la foule.
-Ton nom ? ta plus que cinq secondes.
-Edouardo, cette pute est à moi elle est marquée de mon clan.
-Tu parle de la rose noire ?
Shakira prit la parole et s’expliqua que c’était une erreur de jeunesse qu’elle en avait fini avec ses histoires de gang.
-Ok Bob on y va !!!
Edouardo se retrouva avec d’un coté Bob qui le tennait avec une clé de bras et se vus offrir un coup de tonfa par Said dans les genoux qui le fît plier.
-Direction la ruelle Mrs……. Ordonna Jack.

Les trois protagonistes et Edouardo se retrouvèrent tous derrière le club. Le cubain était déjà pas mal amoché par les quelques claques que Said lui avait infligé pour l’emmener de force. Il le lança au niveau des poubelles. Eduardo se retrouva gisant dans les bouteilles et les déchets. Il avait beau demandé pardon, Bob s’en approcha et lui fit cogner la tête contre les plaques métalliques de la benne. Le front vint percuter l’angle saillant du conteneur et le sang gicla de l’arcade.
-Alors comme cela on emmerde ma meuf et on vient faire sa loi dans mon club. hurla Jack.
Putain de Cubain de merde.
Jack lui infligea un coup de pied dans les testicules ce qui le fit plier en deux.
Bob arriva avec une bouteille de tequila trouvée dans les ordures et lui fracassa sur le crane. Une mare de sang se mit à luire sur le sol dans la pleine ombre de la ruelle.
-Putain il va crever, fout le plus loin Said et nettoie moi le sang s’il te plait. Balança Jack.


La nuit avait était longue pour moi et Sakura. Nous fessions retour sur Vegas avec dans nos bagages notre bon vieux Francky. Il m’avait raconté l’histoire pour laquelle il avait était rappelé. Jack et Bob avait encore fait des conneries. Ils avait passé à tabac un mec au Snoocker qui s’était retrouvé à quatre pâtés de maison plus loin mort. Manque de pot pour eux, le mec n’était pas venu seul au club et son collègue s’était inquiété de ne pas le voir revenir sur la piste de danse. Ce qui avait valu une décente de flics au Snoocker, une garde à vue pour nos deux gus et Said et pour finir le tous c’était Wolf qui avait l’affaire en main.
Francky bossai déjà pour pouvoir les sortir de garde à vue le plus vite possible et lançai des coups de files pour avoir des renseignements sur le mec retrouvé mort : Eduardo.

Nous descendîmes de l’avion et fut accueilli par Carmine. Je lui demandai pourquoi il n’était pas parti pour New York comme il était prévu. Il m’annonça qu’il allait attendre de voir comment allait se finir l’histoire.
Nous arrivâmes au commissariat, après avoir déposé Sakura qui tombait de sommeil. Francky se présenta à l’accueil, le planton nous demandâmes d’attendre. Nous vîmes arrivé Wolf.
-Bonjour ! Je suis l’inspecteur chargé de l’enquête et vous êtes ?
-Je suis l’avocat de Mrs Daniels, Mesrine et Nacery. Je m’appelle Castle avocat à la cour de New York et je viens rechercher mes clients.
-J’ai entendu parler de vous maitre, pour vos clients ils sont suspectés dans une affaire d’homicide et sont donc mis en garde à vue.
Wolf se tu et me regarda.
-Qui est ce monsieur, Maitre ?
-Lui c’est rien ! Juste mon garde du corps. Je ne sors plus sans lui vous savez les rues sont remplies de racailles, la preuve cette histoire pour laquelle je suis là. Bon passons aux choses sérieuse combien pour la caution.
-50000$ par personnes. Je pense que vous n’avez pas cela sur vous.
- au contraire j’avais vu plus large !
Francky me fît signe et je m’approchai d’eux pour apporter la mallette. Dans le quart d’heure qui suivit nous sortîmes tous de l’hôtel de police. Jack et Bob n’arrêtant pas de se plaindre des conditions de détention aux quelles ils avaient eut à faire. Nous les raccompagnâmes à l’Horus’ et nous nous mîmes d’accord de se réunir tous en fin de soirée pour un briefing de se que m’avait rapporté mon escapade dans les airs.
Je commençai juste à enlever mes vêtements pour rentrer dans la douche lorsque mon téléphone cellulaire se mit à sonner.
-Sam, à qui ai-je l’honneur ?
-C’est Grayson, j’ai des choses à vous dire rendez vous au bar où on était la dernière foi.
-J’y serai dans une demi heure. J’ai des choses à finir avant.
-Pas de problème je vous attendrez la bas.
Je raccrochai et me dit que de toute façon il y était déjà et deux trois whiskies en plus ne pouvaient pas lui faire plus de mal. J’accrochai mon holster contre le porte manteau de la salle de bain et rentrai sous la douche chaude et bien méritée.

J’ouvris la porte du Sun, l’ambiance n’avait pas changée d’un poil depuis notre dernière rencontre. Grayson était attablé et vu l’état de ses yeux et de son teint, je me dis qu’il n’était pas à sa première bouteille. Il me fît signe de venir m’asseoir et dans la foulée commanda une autre bouteille au barman. Je m’approchai et le saluai.
-Salut, vieux comment va tu depuis la dernière fois ?
Je lui répondis que j’allai bien et que je me demandai pourquoi il m’avait appelé.
-J’ai mené mon enquête depuis notre dernière rencontre. En fouinant un peu partout dans les archives de Wolf et de Sparo, j’ai trouvé des anomalies.
Beaucoup d’enquêtes sont classées sans suite, des que cela concerne la famille Barzotty, elles passent au broyeur.
-En quoi cela pose un problème ? Nous savons bien que se sont des pourris. Lui demandai-je.
-Le problème est que cela ne concerne pas que ces deux gus. Ils sont une douzaine à marcher pour Barzotty et je pense bien que cela va encore plus haut.
- Quelles genres d’affaires ils laissent passer ?
- Des assassinats, des passages de convois de drogue, prostitution et autres.
- Que gagnent-ils en échange ?
- En échange Barzotty leurs fournis des mafiosi qui monte dans le milieu et qui commence à lui faire de l’ombre. Puis aussi tous les luxes possibles à Végas, putes, voitures et crédits dans le casino de la famille.
-Putain c’est la merde.
-Tu ne croies pas si bien dire, car ces cons sont sur votre dos, maintenant. Ils épluchent tous les dossiers de votre famille. Tu crois que c’est un hasard s’ ils ont fait une décente dans la boite à Jack. Ils savaient très bien que la petite frappe qu’ils avaient envoyée allait foutre le bordel à un moment ou un autre.
-la fille qui était avec lui fait partie de la magouille ?
-Non, elle est clean du moins dans les limites du milieu, si tu vois ce que je veux dire ?
-Merci du tuyau, je vais en parler aux autres et faire gaffe à nos arrières. Bon je te laisse je dois partir j’ai un rendez vous. Sinon continu à farfouiller, essaye de voir plus haut et continu à bloquer l’enquête sur Devide.
-Pas de problème, à plus.
Je finissais mon verre puis le saluai. Tout en me remémorant se qu’il m’avait dit je me dirigeai vers l’Horus’ où la réunion devait se passer.

La réunion finie et les prérogatives définies, je descendis au bar pour me ressourcer. Je me mis a l’aise dans un grand fauteuil dans le fond de la salle et me commandai une vodka. Le barman m’emmena ma commande et je me plongeai dans mes pensées, bercé par la voix mélodieuse de Nora Johns qui commençait à entamer Sunrise sur le piano du bar. Je me demandai comment tout cela allait finir : Math était morte, Devide y’était passé aussi et pour finir nous avions une bande de ripoux sur le dos qui fouillaient dans nos archives. Nous avions fait du ménage dans la famille Barzotty, famille de Vegas qui avait commanditait le meurtre de Devide et avait descendu Math lors d’une attaque contre nous. Maintenant il fallait penser à l’avenir. Agir vite et bien….
Je fus sortie de mes pensées par l’arrivée discrète de Sakura.
-Tu as l’air soucieux, Sam ?
-Non, ça va !
-Arrête de me mentir …
Elle savait me sonder dans les moindres détails et voyait quand je lui mentais.
-J’étais entrain de me ressasser tout ce qui c’est passé depuis la mort de Devide. Et j’en ai conclu que le fin mot de l’histoire c’est Barzotty qui là. Sinon cela va bien plus haut que la petite famille de mafieux de Vegas.
-Tu le penses ?
- Oh, oui ! Il suffit de voir ce Wolf qui nous tourne autour et qui a mis toute son armée de ripoux sur notre dos. Qu’as t’il à y gagner l’à dedans ?
-Et que devons nous faire ?
-Aller directement à la source, chez Barzotty.
Elle me regarda et je vis dans ses yeux se sentiment qui lui ressemblai si bien lorsqu’une opération pointait sont nez. Ce sentiment d’excitation qu’il la rendait irrésistible.
-Si tu le pense alors, allons-y.
Le lendemain soir de cette petite conversation, on frappa à la porte de ma suite. Sakura passa la porte et me demanda si le matériel était arrivé. Je lui fis signe de me suivre dans le salon. J’avais reçu, la veille, l’approbation de Jack pour faire une petite visite chez notre ami Barzotty. J’avais donc directement fait venir par avion tout mon matériel :
Lunette de vision nocturne, arme de point avec silencieux, filin de rappel avec poulies, détecteur de mouvements et autres matériels pour l’infiltration. Le but de notre escapade n’étant pas de tuer, nous ne nous embarrassâmes donc pas d’armes lourdes où autres fusils de précision. Nous prîmes juste nos deux Katana offert par Bill et quelque Suriken. Une fois tout notre équipement dispatché entre nous et nos treillis noirs enfilés, nous prîmes la direction du parking. Nous descendîmes par l’ascenseur jusqu’au sous sol et s’approchâmes de la Honda Civic Type R noire mise à notre disposition. Avec ce véhicule passe partout et puissant nous pourrions nous fondre dans la nuit : incognito. Pour conclure la furtivité, les plaques avaient été changées et les numéros de moteur fondu à l’acide au cas où il aurait fallu la laisser sur place.
Nous sortîmes de l’agitation du Strip vite fait grâce aux performances de notre petit bolide. Puis arrivâmes devant l’hôtel privé de la famille Barzotty, je contournai doucement le bâtiment puis me garai dans le parking du building voisin. Le parking était désert, le bâtiment accueillait quelques logements et des bureaux de courtage. A cette heure de la soirée tous étaient rentrés chez eux où perdaient leurs argents dans les casinos de la ville. Je sorti en compagnie de Sakura, puis nous prîmes la direction des ascenseurs. Nous montâmes jusqu’aux dernier étage, malgré le peu de logement à cette étage je scannai vite fait le couloir avant de sortir sur le palier. Le petit scanner de détection thermique que l’on m’avait donné lors d’une opération secrète avec l’escadron me donna le champ libre. Sakura m’aida à forcer les portes de l’ascenseur et pénétra la première sur le palier. La trappe de désenfumage que nous convoitions pour passer sur le toit ne se situait qu’à quelque mètre plus loin dans le couloir. Nous nous plaçâmes en dessous, puis je fis la courte échelle à Saku pour qu’elle neutralise l’alarme. Il ne fallait pas que les sprinkleur se mettent en route, inonde l’étage et alerte les pompiers. Elle neutralisa l’alarme en deux temps trois mouvements et ouvrit la trappe. Nous nous faufilâmes sur le toit et nous approchâmes du parapet. L’hôtel de la famille Barzotty était situé trente étages plus bas, nous nous regardâmes puis nous nous mîmes à sourire.
Il fallait maintenant faire le grand saut.

Sauter directement avec un parachute n’aurai pas été le plus facile et donc machinalement je m’étais rabattu sur la tyrolienne. Le seul problème avec ce genre de technique s’était l’amarrage du filin. Je visualisai le toit à l’aide des jumelles de vision nocturne et m’assurai comme je l’avais prévu que le toit n’était pas gardé. Le pistolet à air comprimé fit virevolter le câble dans la nuit et il s’accrocha contre un barreau d’une échelle d’incendie. Je remerciai la lunette fournie avec ce genre de matériel et qui ne m’avais pas fait default dans le tir. Nous accrochâmes le câble de l’autre coté à un garde de fou du parapet. J’enclenchai ma poulie sur le lien et me laissai glisser dans la nuit froide du désert Mojave. Sakura me suivie une fois que je fus sur le toit de l’hôtel. Je laissai ma poulie accrochée sur le filin et la décrochai juste de mon baudrier. Une fois Saku arrivée nous nous glissâmes vers les aérateurs des ascenseurs. Il fallait que nous rentrions sans faire de bruit et toute en douceur. J’ouvris la trappe après mettre assuré qu’il n’y avait aucune alarme. Ce bâtiment était encore moins protégé que mes WC et si ça continuait comme cela en une heure on serait rentré à la maison. Nous fixâmes nos cordes de rappel à l’aide de ventouse que nous collâmes sur les plaques du capot moteur de l’ascenseur. Nous descendîmes tête la première le long des filins puis s’immobilisâmes devant la porte du deuxième étage : étage réservé pour Barzotty. J’avais eu les plans la veille en bousculant une petite frappe de la bande de dealer, qui rodait autour du casino des Barzotty. Je sondai le couloir à l’aide de mon scanner puis fit pivoter mon corps pour me retrouver la tête dans le bon sens. Sakura m’attendait deux mètres plus haut. J’entrouvris les portes puis passai la caméra à fibre optique. Le couloir était désert, je me fis glissai sur le sol puis fit signe à Sakura de me rejoindre. Nous fîmes quelques mètres dans le noir grâce à nos Bushnell. Je vis plus loin une lumière filtrée dans l’encadrement de la porte, je réglai mes lunettes sur une densité de lumière plus faible puis m’approchai de la porte. Je fis signe du poing à Sakura qui s’immobilisa instantanément puis sortis la fibre optique que je fis glisser sous la porte. Quatre hommes étaient assis à une table et étaient entrain de jouer au poker. Deux de leurs armes étaient pendues sur le porte manteau au fond de la pièce, tandis que les deux autres se situées sur la table de jeu. Je ne serais pas intervenu et les auraient laissés finir leur partie si ils n’avaient pas été sur le chemin du bureau de Barzotty. Vu dans l’immédiat ils n’étaient pas du tout sur la défensive et la surprise jouait pour moi. Je fis signe à Sakura de me rejoindre. Puis lui fis mon rapport
-Quatre hommes, deux armes à portées de main, aucun sur le qui-vive. Tu pars à gauche je prends à droite. GO !!!!

J’ouvris la porte, Sakura passa part la gauche, tout en prenant appui sur mon épaule fournissant la puissance nécessaire pour balancer un coup de pied dans la nuque du premier homme qui était dos à la porte, lui fracturant directement les vertèbres cervicales. Je lui emboitai le pas, lançant deux suriken dans l’homme d’en face. La surprise passée de notre assaut, les deux autres gus se lancèrent sur les deux revolvers posaient sur la table. Ayant prémédité leurs réactions je pris élan sur mon pied droit et fis voler la table d’un Gedan Geri du gauche. La table se fracassa parterre, emmenant avec elle les armes, jetons, cartes et verres, si on voulait passer discret le brouhaha que je venais de produire n’en fessait pas partie. L’homme de droite se releva de sa chaise, porta sa main au niveau de sa ceinture et en sortit un couteau. Je vis sur le coté gauche que Sakura avait fini avec l’autre, en lui brisant la nuque avant que celui-ci puisse se relevé de sa chaise. Le mien s’avança vers moi, je me plantai dans le sol puis attendis qu’il avance son bras armé. Ce qu’il fit naturellement en se mettant en garde, dans le lapse de temps qu’il se mit en position je lui infligeai un Mikasuki Geri dans l’avant bras ce qui lui fit tomber son couteau, dans la seconde qui suivit je l’attrapai et le projetai en O-soto Gari. Sa nuque frappa le sol et se brisa net dans un bruit d’os sourd. Sakura me regarda et me chuchota.
-Alors un peu rouillé ? Non ?
Je ne lui répondis pas et continuai mon chemin jusqu'à la porte du bureau de Barzotty. C’est sur je n’étais pas fière du bordel que j’avais produit en bougeant la table. La sécurité étant nulle, nous n’eûmes aucun problème pour ouvrir la porte du bureau. Nous rentrâmes dans le bureau dans le silence complet. La lumière de la ville filtrait à travers les rideaux, rendant l’atmosphère intime et tamisée. La pièce était meublée avec bon gout, le mobilier était contemporain et de ligne sobre : de grands fauteuils blancs ressemblant à des cocons se dispatchés autour d’une table en verre, encastré dans le mur un aquarium d’eau de mer produisait une lumière bleutée où se promenaient des poissons clown et autres espèces tropicales. Le bureau, quand à lui se trouver face à la baie vitrée donnant sur le balcon. Sakura se chargea de trouver le coffre tandis que moi je me mis devant le Mac pour essayer de le pirater. Au bout de dix minutes l’ordinateur était hacké, je ne pris pas la peine de rentrer dans les fichiers et les téléchargeai juste sur mon disque dure portable. Sakura quant à elle avait trouvé le coffre et s’était appliquée à faire passer l’effraction pour un cambriolage en dérobant argent et bijou. Nous fîmes des scannes des photos trouvées dans le coffre et les remirent à leurs places. Je fis signe à Sakura que j’avais fini et nous prîmes la direction de l’ascenseur. Nous n’oubliâmes pas de remettre en ordre le bordel que l’on avait fait dans la salle de tripot, en ramassant les suriken plantés dans l’abdomen. Nous repassâmes par le même chemin et remontâmes la tyrolienne grâce aux petits moteurs situés sur nos poulies. En une demi-heure, nous étions dans la voiture et prîmes le chemin du casino avec toutes les données exploitables entre nos mains.

Arrivée dans le parking de l’Horus’ nous nous donnâmes rendez vous dans la salle des jeux. Je pris la direction de ma suite puis après une douche rapide, je me dirigeai donc vers l’ascenseur qui me mena au hall d’entrée. La foule se fessait moins dense à cette heure de la nuit, les joueurs les plus modestes avaient été forcés de partir par leurs manques de moyen et la mal chance du à leurs rangs et les quelques badauds s’en avaient été couchés. Je me dirigeai vers les tables de poker où je vis accoudé à l’une d’elle : Jack, Bob et Logan toujours affublé de son chapeau de cow-boy. Jack me fit signe de les rejoindre, ce que je fis tout en appelant l’hôtesse du coin de nous rejoindre. La bande de joyeux lurons était accompagnée d’une fille de type portoricaine. Je m’assis à leurs cotés puis demandai à combien était la partie.
Jack me répondit le premier.
Cinq mille dollars la mise de départ. Au faite je te présente ma compagne Shakira.
Je dis bonjour à la dame et pris place à la table de jeu.
Nous, jouâmes tout te la nuit, à six heure du matin, je partis me couchai, les néons de Vegas s’éteignaient uns à un et moi j’avais perdu 50000 dollars « Black day » comme diraient les professionnel de la profession.
Le lendemain vers treize heures je rendis visite à Jack dans sa suite. Vu sa tête dans l’ouverture de la porte j’en déduisis que la soirée avait été dure pour lui.
-Ta meuf est là ? Lui demandai-je.
-Non, elle vient de partir tu peux rentrer.
Jack me fit rentrer et ferma la porte derrière moi. Il paraissait fatigué dans sa robe de chambre en soie de couleur or qui au passage était horrible. Nous nous avançâmes jusqu’au salon et nous assîmes dans le grand canapé pourpre où la couleur jura avec la robe de soie.
-Tu veux boire quelque chose ? Jarvis, deux Yoichi, s’il te plaît. Cela te rappellera l’archipel Sam.
Le Yoichi comme son nom l’indiquai été produit au nord de l’archipel d’ Hokkaido. C’était un Whisky au nez chaleureux et aux notes boisées, légèrement épicées, avec une ampleur en bouche souple et élégant. Je ne pu refuser même si le Whisky n’était pas ma boisson favorite.
-Alors, ta petite excursion d’hier avec Saku a porté ses fruits. Me demanda-t-il.
-Pas mal, j’ai la des photos prouvant que Biaggi trafiquai avec Wolf et Scanneur.
Je lui fis passai les photos sur la table en verre devant moi.
-Tu crois que se sont les photos, que voulez faire passer Devide par l’intermédiaire de l’ancien patron du Snoocker. Me demanda t il.
-Je le pense bien !, sur ces photos tu vois ces trois lascars entraient de manger dans la propriété des Barzotty, c’est Scanneur, Wolf et Barzotty en personne.
-Cela voudrait dire, que les Barzotty tiennent la commission des jeux par le biais de scanneur et les flics par l’intermédiaire de Wolf .
-Exactement lui répondis-je.
-Il faut les déboulonnés de Vegas. Prend deux jours au frais de la princesse pour toi et Sakura. J’ai une petite idée pour conquérir Végas.


LA CONQUETE DE VEGAS :
Trois jours passa en mon absence, j’avais été avec Sakura au Japon pour réglés quelques petits problèmes concernant les cinq dragons. Le jet se posa sur le tarmac de MC Carran et je fus accueilli par Jack et Carmine.
-Salut à vous.
-Bonjour, alors c’est le grand jour ? Lui rétorquai-je.
-Je le pense bien ! Si tout va bien, à la fin de la semaine c’est fini, mais rentrons d’abord je t’en parlerai en chemin.
Nous nous dirigeâmes vers la limousine blanche abordant sur ses flancs en lettres dorées le nom du casino. Francky nous attendait à l’intérieur avec son téléphone portable à l’oreille. Une fois en route, Jack pris la parole.
-Nous avons pensés à un plan d’action qui pourra nous rapporter gros.
Il me tendit le Las Vegas Sun, avec vu sur la première page. Sur les gros titre du matin figurai « Scanneur trempe-t-il dans le milieu Mafieux ? » je reconnu la photo en première page : celle qui montrait Scanneur et Barzotty à une même table.
Jack me regarda avec un large sourire.
-Il faut savoir abattre ses cartes au bon moment, on a appris de sources sur que Barzotty finançait la campagne d’élection de Scanneur pour la mairie en échange des licences des trois plus gros casinos de la ville : L’Horus’, le Bellagio qui lui appartient déjà et le Paris las vegas. Devide avait fait sa petite enquête sur les rachats consécutifs des plus gros casinos de Vegas par la famille Barzotty. Il était arrivé à ces photos prouvant que Scanneur et Barzotty avait un lien. Suite a la mort de Devide, Barzotty avait récupéré les photos. Maintenant elles sont à nous et on a pris les devant en les balançant à la presse. Depuis hier la commission des jeux cherche des poux dans la comptabilité de Scanneur. Et je te donne en mille qui et le cabinet d’expertise : Castle ‘s and Starke l’un des plus gros cabinets du pays.
-Je pense que ce cabinet va trouver pas mal de fantômes. Lui répondis-je en rigolant.
-La phase politico-financière est lancée maintenant la phase deux peut avoir lieu. Rétorqua Carmine
-Je pense que c’est la que l’on intervient avec Saku ?
-Tout a fait mais tu ne seras pas seul dans cette affaire Don tiju et Mr K sont de la partie.